A review of Hyalomma scupense (Acari, Ixodidae) in the Maghreb region: from biology to control.

Hyalomma scupense (syn. Hyalomma detritum) is a two-host domestic endophilic tick of cattle and secondarily other ungulates in the Maghreb region (Africa). This species transmits several pathogens, among which two are major livestock diseases: Theileria annulata and Theileria equi. Various other pathogens are also transmitted by this tick species, such as Anaplasma phagocytophilum and Ehrlichia bovis. Hyalomma scupense is common in sub-humid and semi-arid areas of several regions in the world, mainly in the Maghreb region. In this region, adults attach to animals during the summer season; larvae and nymphs attach to their hosts during autumn, but there is a regional difference in H. scupense phenology. There is an overlap between immature and adult ticks, leading in some contexts to a dramatic modification of the epidemiology of tick-borne diseases. This tick species attaches preferentially to the posterior udder quarters and thighs. Tick burdens can reach 130 ticks per animal, with a mean of 60 ticks. Calves are 70 times less infested than adult cattle. The control can be implemented through six options: (i) rehabilitation of the farm buildings by roughcasting and smoothing the outer and inner surfaces of the enclosures and walls. This control option should be recommended to be combined with a thorough cleaning of the farm and its surrounding area. With regard to Theileria annulata infection, this control option is the most beneficial. (ii) Acaricide application to animals during the summer season, targeting adults. (iii) Acaricide application during the autumn period for the control of the immature stages. (iv) Acaricide application to the walls: many field veterinarians have suggested this option but it is only partially efficient since nymphs enter deep into the cracks and crevices. It should be used if there is a very high tick burden or if there is a high risk of tick-borne diseases. (v) Manual tick removal: this method is not efficient since the ticks can feed on several other animal species in the farm. This control option can lead to a reduction of the tick population, but not a decrease in tick-borne disease incidence. (vi) Vaccination: this control option consists of injecting the protein Hd86; trials have shown a partial effect on nymphs, with no effect on adult ticks. Combination of two of these control options is recommended in regions where there are high burdens of important tick vectors. Further studies are needed to improve our knowledge on this tick species in the Maghreb region, since the number of published studies on Hyalomma scupense in this region is very limited. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Hyalomma scupense (syn. Hyalomma detritum) est une tique diphasique, domestique, endophile, elle est fréquente chez les bovins et secondairement chez d'autres ongulés dans la région du Maghreb. Cette espèce transmet plusieurs pathogènes, dont deux provoquent des maladies majeures : Theileria annulata et Theileria equi. Différents autres pathogènes sont également transmis par cette espèce de tique, tels que Anaplasma phagocytophilum et Ehrlichia bovis. Hyalomma scupense est commune dans les régions subhumides et semi-arides de plusieurs régions du monde, principalement dans le Maghreb. Les adultes sont observés sur les animaux en été, les larves et les nymphes se fixent sur leurs hôtes durant l'automne, mais il existe une différence régionale de la phénologie d'H. scupense. Il y a un chevauchement entre les stades immatures et les tiques adultes, et ce phénomène induit, dans certains contextes, une importante modification de l'épidémiologie des infections transmises par les tiques. Cette tique se fixe préférentiellement au niveau des quartiers postérieurs des mamelles et des cuisses. L'intensité d'infestation peut atteindre 130 tiques avec une moyenne de 60 tiques. Les veaux sont 70 fois moins infestés que les adultes. La lutte peut être réalisée par six méthodes: (i) Amélioration des locaux d'élevage par un crépissage et un lissage des facades externes et internes des murs de l'étable. Cette option de lutte doit être inévitablement accompagnée d'un nettoyage drastique de l'étable et de son pourtour. En considérant l'infection par Theileria annulata, cette option de lutte est la plus bénéfique. (ii) Application d'acaricides sur les animaux pendant la saison estivale ciblant les adultes. (iii) Application d'acaricides pendant l'automne pour la lutte contre les stades immatures. (iv) Application d'acaricides sur les murs : cette option a été proposée par plusieurs vétérinaires de terrain mais elle est seulement partiellement efficace parce que les nymphes pénètrent profondement dans les fissures et les crevasses. Elle doit être utilisée si l'infestation par les tiques est élevée ou s'il y a un risque élevé de maladies transmises par les tiques. (v) Détiquage manuel : c'est une technique qui n'est pas effective car les tiques peuvent se nourrir sur plusieurs autres espèces d'hôtes dans l'élevage. Cette option de lute peut induire une réduction de la population de tiques mais pas de l'incidence des maladies transmises par les tiques. (vi) Vaccination : cette option de lutte consiste à injecter la protéine Hd86, les essais ont montré des effets partiels sur les nymphes mais sans effets sur les tiques adultes. L'association de deux de ces options de lutte est recommandée dans les régions à forte intensité des vecteurs. Des études ultérieures sont nécessaires pour améliorer nos connaissances sur cette espece dans la région du Maghreb puisque le nombre d'études publiées sur H. scupense dans la région du Maghreb est très réduit et la connaissance sur cette tique est fragmentaire. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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